Je viens de terminer la lecture du livre de Carina Wohlleben, Il n'est pas trop tard : la planète compte sur nous paru chez Guy Trédaniel éditeur.
L'auteure est la fille de Peter Wohlleben, célèbre forestier auteur de nombreux ouvrages sur la forêt et la nature. Elle est conseillère scientifique et associé de la Waldakademie, une académie de la forêt.
Elle commence par nous raconter son enfance et sa conversion au végétalisme, puis ses déboires de débutante en véganisme et ses satisfactions.
Ensuite, elle démonte un certain nombre d'idées reçues et autres préjugés sur le véganisme.
Puis, elle nous parle de la destruction de la forêt et de la dégradation de l'environnement à cause de l'élevage.
Elle évoque ensuite la façon dont sont élevés les animaux.
Puis, elle parle des conséquences sur la santé de la consommation de viande et passe en revue l'évolution de la consommation d'animaux.
Puis, elle aborde le problème des lisiers, des boues d'épandage, des pollutions au nitrate et de la sylviculture.
Puis elle évoque le sujet des enfants, de leur éducation et des liens avec leur mère.
Elle nous parle ensuite d'empathie envers les animaux et les plantes.
Elle avoue ensuite différents "péchés" environnementaux et nous parle des déchets plastiques et de la pollution des avions.
Puis elle nous propose de se débarrasser des mauvaises habitudes.
Elle nous parle de l'éducation des enfants et du contrôle de la natalité.
Puis elle évoque son engagement pour la protection de la nature et plus généralement de l'engagement politique des jeunes.
Elle dresse ensuite un état des lieux du réchauffement climatique et des avancées réelles contre ce fléau.
Puis elle nous explique le but de l'Académie de la forêt et son rôle au sein de cet organisme.
Ensuite elle nous donne un peu d'espoir en présentant différents exemples de régénération et nous présente sa vision de l'avenir.
Enfin, elle termine par quelques conseils pratiques au quotidien.
Bref, un livre très intéressant qui redonne un peu d'espoir.
Voici un extrait :
" Je me trouve dans une forêt ou du moins dans ce qu'il en reste. L'image qui se présente à mes yeux est celle d'un paysage lunaire. Il y a quelques semaines encore, j'effectuais à cet endroit des mesures pour un projet de recherche auquel participait, entre autres, mon université. Il y avait alors encore des épicéas, des bouleaux et même quelques jeunes hêtres et sorbiers. Je ne suis pas spécialement fan des forêts cultivées d'épicéas, mais c'est un bel endroit et un encore plus beau lieu pour travailler. Le sol est recouvert d'une épaisse et souple couche de mousse qui s'étirait dans les plus diverses nuances de vert sur la campagne vallonnée. Les oiseaux pépiaient entre les branches à un jet de pierre de moi. Les gros animaux eux-mêmes semblaient savoir que l'on ne chassait pas, du moins dans cette partie du parc national. C'est ainsi que je me souviens d'un matin où j'étais en train de relever la centaine de pluviomètres répartis sur tout le site. Je perçus du coin de l'oeil un mouvement alors que j'étais en train de vider un pluviomètre et d'en inscrire le relevé de la semaine au crayon à papier. Je me retournai et vis une biche à une dizaine de mètres de moi. L'animal brun gris me regardait avec curiosité de ses yeux sombres. J'avais certes grandi en lisière de forêt, mais je n'avais jamais vu un cerf de si près.
Nous restâmes ainsi un certain temps à nous observer sans bouger. Je remarquai qu'elle n'avait absolument pas peur de moi. Elle s'approcha encore de quelques pas, s'immobilisa de nouveau, se retourna et partit paisiblement dans l'autre direction. Une expérience exceptionnelle que je n'oublierai jamais. L'atmosphère était superbement paisible."
Retrouvez le livre en entier ici : https://amzn.to/39Dd646
Commentaires
Enregistrer un commentaire