La vie d'un permaculteur est gratifiante mais pas de tout repos

Je viens de terminer la lecture du livre Splendeurs et Misères d'un permaculteur de Stuart Anderson, paru aux éditions Terre Vivante.

L'auteur est photographe, collaborateur du magazine Les 4 Saisons, paysan, écoconstructeur et gérant de gîtes.


Il commence par nous expliquer son cheminement jusqu'à son installation en Bretagne. Puis, il nous parle de son design, de ses débuts, de son évolution.

Il évoque ensuite ses cultures légumières et fruitières, et les techniques qu'il est allé puisé à diverses sources d'inspiration.

Puis, il nous parle de ses différents animaux d'élevage. Il nous présente ensuite son terrain forestier et de sa gestion.

Il aborde ensuite le sujet de l'écoconstruction.

Puis, il passe à la philosophie de vie qu'est en fait la permaculture, puis aux aspects financiers et au volontariat, au recyclage.

Puis, il termine par une prise de conscience plus globale.


Dans ce livre, l'auteur nous faire part de ses avancées, de ses succès mais également de ses doutes, ses remises en question et ses échecs au cours de ses 15 dernières années.

Ayant commencé la permaculture en 2005, à une période ou ce concept n'était pas encore à la mode et où il n'existait que les livres de Bill Mollison et David Holmgren, je me suis retrouvée dans certains passages du livre de Stuart Anderson, même si moi je n'ai modestement que 1600 m2 comme terrain de jeux. J'ai retrouvé les mêmes questionnements, j'ai aussi éprouvé des périodes de doutes et de remises en question.

 Je pense donc que le livre est intéressant pour quelqu'un qui débute, mais également pour quelqu'un qui a un peu d'expériences, car il nous permet de nous rendre compte que l'on n'est pas tout seul à avoir par moment galéré, et que des galères il y en aura encore. La permaculture n'étant pas une recette à suivre à la lettre, mais étant faites de grands principes à adapter à notre écosystème, afin de créer notre propre design.

Toutefois, l'auteur, comme nous d'ailleurs, ne regrette pas d' avoir fait de la permaculture sa philosophie de vie, car les moments de joie intense, de satisfaction du travail accompli et de plénitude sont surtout ceux que l'on retient.