Aujourd'hui, je vous propose un extrait de mon livre "Survivre aux crises écologiques, économiques, climatiques,sociales, sanitaires, etc. Etes-vous prêt ?".
Ce passage est extrait de la partie consacrée aux différents risques dans laquelle je liste les différentes crises possibles. Ces risques sont d'ordres financiers, naturels, technologiques, personnels, politiques, sanitaires.
L'extrait qui va suivre concerne plus particulièrement les risques sanitaires.
"Selon Tedros Adhanom, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, qui a pris la parole lors du Sommet mondial des Gouvernements à Dubaï, en février 2018, « une épidémie dévastatrice pourrait commencer dans n’importe quel pays et tuer des millions de personnes. »
En général, une pandémie se déclare tous les 100 ans. Or,
nous venons de fêter les 100 ans de la grippe espagnole qui a tué 50 millions
de personnes sur la planète.
Le souci, c’est que « l’humanité est plus fragile face aux
épidémies parce qu’on est beaucoup plus connectés et qu’on se déplace beaucoup
plus vite qu’avant. Quand on voyage, les virus voyagent avec nous », comme
l’explique Sylvie Briand, spécialiste des risques infectieux à l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS). « La grippe, c’est un virus respiratoire qui se
transmet facilement et les gens peuvent être contagieux avant de présenter des
symptômes, donc ce n’est pas facile à contrôler », continue-t-elle.
A cela s’ajoutent les changements climatiques qui permettent
aux vecteurs de certaines maladies (par exemple, les moustiques) de vivre dans
des zones qui ne leur étaient pas favorables avant, comme les zones humides.
En février 2017, l’OMS a publié la liste des 12 familles de
pathogènes prioritaires résistants aux antibiotiques :
- Priorité 1: CRITIQUE : Acinetobacter baumannii, Pseudomonas aeruginosa, Enterobacteriaceae
- Priorité 2: HAUTE : Enterococcus faecium, Staphylococcus aureus, Helicobacter pylori, Campylobacter spp., Salmonellae, Neisseria gonorrhoeae
- Priorité 3: MOYENNE : Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, Shigella spp.
« La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons
rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les
nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas
mis au point à temps » alerte Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale à
l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation.
Le Gouvernement français a pris conscience de ce problème,
puisqu’en novembre 2018, il a débloqué 40 millions d’euros pour la recherche
sur de nouveaux antibiotiques et lutter contre la résistance de ces
médicaments. Je rappelle tout de même, en passant, que la résistance aux
antibiotiques a pour cause principale les médecins qui prescrivent encore trop
d’antibiotiques. Ainsi, le corps s’y habitue et ils n’ont plus aucun effet.
Donc, avant de chercher de nouveaux antibiotiques, ne vaudrait-il pas mieux
utiliser ceux qui existent déjà et/ou laisser parfois le corps se défendre tout
seul, aidé de quelques plantes ou huiles essentielles ?"
Qu'allez-vous faire pour prévenir ses risques ? Et, si l'un deux ou plusieurs deviennent une réalité, comment allez-vous réagir ?
Pensez-vous être à l'abri ? Croyez-vous que votre conjoint, vos enfants ne risquent rien ?
Pensez-vous qu'avec le désengagement de l'état les hôpitaux, les médecins, toutes les structures médicales existantes seront suffisantes et à même de faire face ?
Savez-vous, par exemple quelles mesures prendre en cas de confinement ? Avez-vous ce qu'il vous faut pour les mettre en place, savez-vous comment faire ?
Ne faites-pas l'erreur de 99 % de la population : s'en remettre uniquement à l'état ! Il ne peut pas tout faire ! C'est à chacun de se prendre en main maintenant, pendant qu'il est encore temps !
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