Comme il gèle beaucoup en ce moment, il est difficile de continuer les travaux de taille, de nettoyage et d'entretien au jardin.
C'est donc le bon moment pour lire au coin du feu ! Vous pouvez par exemple lire mes livres de jardinage afin d'être prêt à démarrer l'année du bon pied, et notamment :
- Un exemple de permaculture urbaine dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie
- Mon jardin devient bio : comment passer d'un jardinage conventionnel à un jardinage biologique
- Cultivez l'autonomie : créez votre jardin nourricier
Vous pouvez également lire des livres racontant l'histoire des paysans d'autrefois. Même si ce sont des romans, cela permet de se rendre compte de la façon dont la terre était cultivée ainsi que de découvrir les anciens modes de vie.
Je vous propose un extrait du livre Le blé noir de Colette Vlérick
"Le café bu, les deux frères traversèrent la cour et se dirigèrent vers l'aber. Une prairie descendait du moulin vers la rive en pente douce, couverte d'une herbe courte et très verte. Ils choisirent un endroit où la terre, chauffée par le soleil, était bien sèche sous la végétation et s'installèrent confortablement pour fumer une pipe en silence. A moitié assoupis, soufflant de temps en temps une bouffée de fumée qui montait tout droit dans l'air calme, ils s'imprégnaient de la chaleur, le regard perdu dans le paysage qu'ils connaissaient depuis toujours. Rien n'avait changé depuis leur enfance, ou si peu... A leurs pieds, avec un bruit de cascade, se déversait le trop-plein de l'étang. La marée avait amorcé son mouvement de reflux et les berges commençaient à se découvrir, révélant des rochers couverts de goémon. Un léger remous se créait à l'endroit où l'eau douce rencontrait l'eau salée, remous qui se transformait en courant violent à marée montante. Devant eux, l'estuaire s'ouvrait de plus en plus largement jusqu'à rejoindre la manche, à quelques kilomètres de là. La rivière avait creusé son lit au milieu des collines aux formes douces, couvertes de bois, de champs et de landes. Chênes et châtaigniers s'étageaient depuis le bord de l'eau, ombrageant le sentier qui longeait l'aber à leur droite, passait devant la chapelle de Loc-Majan et remontait ensuite vers Tréglonou et Lannilis. Sur leur gauche, au couchant, une anse s'était arrondie, abritée des vents du large, repaire d'oiseaux qui venaient y nicher à l'abri. Le soir, un des grands chênes devenait tout blanc, tant il venait s'y percher d'aigrettes pour la nuit. Jean et Gabriel possédaient la plus grande partie des champs, de ce côté-là, de bons champs exposés au sud-ouest. Là, les foins avaient déjà été faits"
(Sources images : www.iha.fr ; http://www.gettyimages.fr/ )
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