Un extrait de mon nouveau livre "Un exemple de permaculture urbaine dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie"
Je vous propose un extrait de mon nouveau livre :
Un exemple de
permaculture urbaine
dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie
En permaculture, on adore faire des expérimentations, tester
différentes méthodes, planter des variétés de graines que l’on n’a pas encore
essayées, acclimater de nouvelles plantes, essayer de nouvelles associations,
etc.
Ce qui est absolument génial avec la nature, c’est que la
diversité des plantes est infinie. Il
nous reste toujours quelque chose à découvrir ou à essayer.
On se sert de notre bon sens, mais on ne dédaigne pas les
enseignements des anciens (y compris ceux de peuples indigènes) ni les avancées
modernes. On s’appuie également beaucoup sur la nature et les cycles naturels. Tout
ce savoir nourrit nos réflexions et enrichit nos expériences.
Il faut, dès le départ, penser son projet de façon globale
(approche systémique).
Le
but étant de se diriger vers un système autoproducteur, autofertile et
autorégulé au jardin et vers un mode de vie plus éthique au niveau personnel.
Quelques grands principes concernant la pratique culturale
En permaculture, il n’existe pas
une seule solution standardisée, mais des solutions, qui sont différentes selon
les terroirs.
Ce qui peut être approprié à un endroit ne l’est pas
forcément dans un autre. Par exemple, les buttes sont utiles en régions humides,
mais contre-productives en régions sèches.
Il est donc important de bien observer et de connaître son environnement,
mais également son terrain et d’évaluer les ressources disponibles. D’ailleurs,
il est recommandé de commencer par une observation du terrain pendant 1 an
minimum et de comprendre comment évoluent le vent, l’ensoleillement, le gel,
etc. avant de mettre en place le moindre élément. Ce temps de réflexion
permet d’éviter bien des déboires par la suite.
En permaculture, la patience est une notion fondamentale. La conception d’un lieu (Design) ne se réalise pas en un jour ni en un an. De plus, il n’est jamais figé : il évolue au fil du temps et des expériences.
Néanmoins,
il se dégage un certain nombre de principes, concernant la pratique culturale :
- Non-travail du sol : ce sont les insectes, bactéries et champignons, qui font le travail d’aération et de structuration du sol à notre place.
- Installation de plantes pérennes comme les fruitiers, les aromatiques, les plantes vivaces comestibles (fleurs et légumes) et certains légumes qui se ressèment tous seuls (ex : salades) ou se naturalisent (ex : topinambours).
- Couverture du sol permanente : par des paillages variés ou des engrais verts.
- Densification de la plantation et multiplication des cultures étagées.
- Utilisation d’outils manuels (autant que possible).
- Recyclage systématique et gestion des déchets en interne. Le déchet résultant d’un processus devient la ressource (ou partie de la ressource) d’un autre processus (ex. : les fientes des poules servent à améliorer le compost ; les résidus de taille des branches des arbres sont transformés en brf).
Pour aller plus loin...
Mon livre est disponible en version numérique et en version papier
Commentaires
Enregistrer un commentaire