L’Etat se pose la question de leur utilité. C’est vrai que
pour ceux qui ne boivent pas ou très peu, c’est totalement inutile. Et pour les
autres, je ne suis pas certaine qu’ils aient encore la présence d’esprit de
« souffler dans le ballon ».
Et il ne faut surtout pas oublier non plus les nombreuses
alertes (notamment de la part de l'association Robin des bois) concernant les risques de toxicité des éthylotest que ce soit :
-
pour la santé : les centres anti-poison ont été
contactés pour plus de 150 cas de brûlure ou autres suite à leur utilisation
-
pour l’environnement : présence de dichromate de potassium toxique pour la santé
et l’environnement.
Mais si on abandonne, que va-t-on faire de tous ceux déjà en
circulation ? On estime à 60 à 80 % le pourcentage de véhicules équipés (source http://www.lanouvellerepublique.fr)
Il n’y a rien de prévu pour leur
récupération. On va donc les retrouver aussi dans la nature.
Et que va-ton faire de ceux qui sont encore dans les usines
de production et qui ne pourront être vendus ? Est-ce qu’une filière de
recyclage va être mise en place ? Pour le moment rien n’est prévu non
plus. Sans parler des investissements financiers engagés par les fabricants et
surtout des milliers d’emplois en jeu.
Peut-être aurait-il fallu réfléchir à tout cela un peu avant
de lancer cette fausse bonne idée.
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