ACHILLEE MILLEFEUILLE
Achillea millefolium
Synonymes :
Achillée, Herbe aux charpentiers, herbe aux coupures, Sourcil de Vénus
Famille :
Astéracée.
Elle est très commune dans les prés, les friches et au bord
des chemins.
Tige : Droite,
raide et presque ligneuse de 20 à 70
cm .
Feuilles :
Nombreuses feuilles découpées en très fins segments ce qui leur donne un aspect
de soucis embroussaillés.
Fleurs : Blanches,
parfois roses en montagne, sont en fait de mini-capitules réunis en corymbes.
En les froissant se dégage un agréable parfum camphré, puissant et suave à la
fois.
Composition :
Les sommités fleuries renferment des tanins, des flavonoïdes, des lactones
sequiterpéniques, des alcaloïdes dont l’achilléine, des triterpènes, des polyines,
des coumarines, de l’acide salicylique et une essence aromatique contenant du
camphre, du linalol, du sabinène et des proazulènes.
Cuisine :
Les tendres jeunes pousses de millefeuille étoffent les salades composées. On
peut hacher les feuilles en condiment à la façon du persil ou les cuire à l’eau
puis les sauter rapidement au beurre comme on avait coutume en Angleterre. Les
inflorescences parfument les desserts.
Source : Petit
Larousse des Plantes Médicinales
ORIGAN
Origanum vulgare
Synonymes :
Grande marjolaine.
Famille :
Labiée.
Tige :
Hauteur de 50 à 80 cm ,
sa tige est dressée, raide, rameuse supérieurement, pubescente, souvent
rougeâtre.
Feuilles :
Velues, surtout à la face inférieure, pétiolées, ovales, légèrement
denticulées.
Fleurs :
Compacte, corymbiforme, pourvue de bractées florales ovales, d’un rouge
pourpre, plus longues que le calice ; la corolle est petite, ordinairement
rose.
Source : Codex
Medicamentarius Gallicus Pharmacopée Française Tome II
Elle pousse dans les terrains ensoleillés et arides jusqu’à
une altitude de 1 000
mètres .
Floraison :
De juillet à octobre.
Composition :
Elle contient une essence qui renferme surtout des phénols (carvacrol thymol).
Source : Secrets
d’une herboriste de Marie-Antoinette Mulot
Cuisine : Les
feuilles sont surtout utilisées sur les pizzas. Les sommités fleuries
assaisonnent agréablement les plats. Il ne faut les ajouter qu’en fin de
cuisson car elles perdent rapidement leur arôme si on les chauffe. Le mieux est
donc de les employer crues, par exemple en pesto pour accompagner des pâtes ou
des pommes de terre.
Source : Petit
Larousse des Plantes Médicinales
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