Selon la revue sur internet The Lancet, journal britannique médical du 8 novembre 2008, les espaces verts seraient bons pour la santé et réduiraient les inégalités entre riches et pauvres en matière de maladies (http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(08)61689-X/fulltext).
Ce sont des chercheurs écossais qui ont effectué ce constat à la suite d’une étude menée auprès de plus de 40 000 Britanniques, des plus pauvres aux plus riches, vivant ou non auprès d’un espace vert de 10 m² minimum. Ils sont arrivés à la conclusion suivante : les inégalités entre riches et pauvres, en matière de maladies, se réduisent à partir du moment où leur lieux d’habitation se situent près d’un espace vert.
C’est vrai que voir de la verdure au lieu d’immeubles tout gris est nécessairement meilleur pour le moral. De l’herbe, des arbres, de petites fleurs, même dans des pots, sont toujours plus agréable à regarder que le bitume. La nature, la verdure ont un effet calmant et relaxant. Il suffit de se promener dans une forêt, à la campagne, à la montagne ou à la mer pour en ressortir régénéré et en meilleure forme.
Le bon air respiré et la promenade qui l’accompagne ne peuvent qu’avoir des effets bénéfiques sur votre santé et votre moral. Il est d’ailleurs recommandé par les médecins de faire au moins ½ heure d’exercices physiques par jour. Ajoutez à cela une vie saine et équilibrée et vous ne vous en porterez que mieux.
Tout ceci, on le savait déjà. Mais, l’étude écossaise semble aller plus loin en montrant que la présence d’espaces verts réduit les inégalités sociales en matière de maladies (surtout cardio-vasculaires) et de longévité. Ainsi, que vous soyez riches ou pauvres, à partir du moment où vous vivez près d’un parc, vous aurez moins de chance de tomber malade et vous vivrez plus longtemps.
Les chercheurs avancent des idées pour expliquer ce constant. Ces dernières rejoignent d’ailleurs ce que je viens d’écrire. En effet, les espaces verts inciteraient les gens, qu’ils soient riches ou pauvres, à sortir et à se promener davantage. En plus, par la pratique de sports, cela réduirait fortement le stress, à l’origine de maladies plus ou moins graves. Enfin, le moral des gens serait meilleur et ils verraient la vie de manière plus positive.
Les espaces verts sont des lieux de vie, de convivialité, de rencontres, d’échanges qui vous coupent de votre quotidien. Les pays orientaux comme la Chine ont parfaitement compris l’utilité de ces parcs. Tous les matins, à peine levés, les Chinois souvent âgés s’y rendent pour pratiquer le tai-chi, la danse, pour jouer aux échecs. Cela fait partie de leur culture ancestrale, de leur façon de se garder en pleine forme.
Ainsi, au lieu de construire à tout bout de champ, invitons les pouvoirs publics, les maires à conserver des espaces verts. N’avez-vous pas remarqué que maintenant, la moindre parcelle de libre est dédiée à la construction de lotissements ? J’en suis moi-même victime dans mon village. On va finir par ne plus avoir de verdure. Encore heureux que j’ai un jardin de taille correcte qui me permet de me ressourcer.
Ne dit-on pas d’ailleurs que les espaces verts sont les « poumons » de la ville ? Normalement, l’air y est plus respirable qu’en pleine ville. Parfois, ce sont les seuls lieux où l’on peut pratiquer du sport à l’air libre, où les enfants peuvent jouer dans des aires de jeux, où l’on peut pique-niquer, etc.
Maintenons nos espaces verts. Il en va de notre santé. Ils ne sont pas là uniquement pour embellir les villes.
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