Aujourd’hui, dans un monde de stress, de bruits et de fureur, nous recherchons le zen partout. Le yoga, la méditation, la respiration profonde, le massage, etc. sont nos alliés dans cette quête. Le jardin peut également nous y aider.
Les Chinois et les Japonais l’ont compris depuis des millénaires. Ce sont les inventeurs du Jardin Zen.
Ce dernier (le « Chan ») est né en Chine : il servait de lieu de méditation aux moines. Deux éléments importants caractérisaient ces premiers Jardins Zen : les rochers (symboles de la montagne) et l’eau (étroitement associée à la vie). Les Japonais se sont approprié cette tradition chinoise, l’ont appelée « Zen » et l’ont adaptée à leur propre philosophie, en l’augmentant de divers éléments.
S’y ajoutent, par exemple, des lanternes de pierre, des tablettes dédiées aux divinités de la nature, des portiques…
La philosophie qui prévaut dans la composition de ces jardins est que l’homme ne domine pas la nature mais y participe, s’y conforme et s’y intègre. C’est ainsi que les Jardins Zen sont des paysages naturels où la main de l’homme, très active, ne doit pas être visible.
Le jardin doit s’intégrer totalement à la nature. Il représente d’ailleurs la nature mais en miniature : les rochers sont des montagnes, les pièces d’eau sont des lacs, le sable blanc remplace l’eau dans certains cas, la mousse c’est la campagne.
Le Jardin Zen sert également d’espace intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur, par exemple. Le fait de traverser le jardin avant de pénétrer dans la maison permet de se purifier et de se régénérer.
Voici quelques pistes pour comprendre le Jardin Zen :
- il se compose toujours d’un « tapis de pierres », qui permet de le traverser sans se salir les pieds… mais pas uniquement. La façon dont il est tracé, de manière très sinueuse, permet de rallonger la promenade et certaines pierres qui incitent à faire une pause, permettent d’admirer le jardin en son entier ou, au contraire, de mettre l’accent sur un détail du jardin.
- les arbres sont taillés d’une façon très particulière et très minutieuse (à la manière des Bonsaï), tout en boule, en rond, afin d’éviter toute ligne droite. On y trouve surtout des bouleaux, des érables et certains arbres fruitiers qui font le bonheur de tous lors de leur floraison (mais qui ne produisent aucun fruit pour ne pas salir les dalles du jardin).
- on ne visite pas le Jardin Zen de n’importe quelle façon : un ordre précis est à respecter. Au fur et à mesure des étapes, on finit par atteindre la sérénité. Par exemple, les ponts auraient pour effet de repousser les esprits malfaisants, les portiques marqueraient le passage des divinités, etc.
- le sable blanc remplace la mer, l’eau. C’est la raison pour laquelle il est ratissé, chaque matin, en forme de vague se brisant sur les rochers.
Avoir un Jardin Zen c’est beaucoup d’entretien. Mais c’est aussi un moyen de se relaxer.
D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’avoir un immense espace pour avoir un Jardin Zen : quelques pierres judicieusement choisies, du sable, de la mousse, même placés dans un simple pot, sont suffisants. Le but est de constituer un tableau naturel où tout est agencé harmonieusement et où tout est calculé au millimètre sans que cela se remarque
Chaque matin, on exécute son kata et cette discipline permet de retrouver la sérénité, le bien-être.
Les Chinois et les Japonais l’ont compris depuis des millénaires. Ce sont les inventeurs du Jardin Zen.
Ce dernier (le « Chan ») est né en Chine : il servait de lieu de méditation aux moines. Deux éléments importants caractérisaient ces premiers Jardins Zen : les rochers (symboles de la montagne) et l’eau (étroitement associée à la vie). Les Japonais se sont approprié cette tradition chinoise, l’ont appelée « Zen » et l’ont adaptée à leur propre philosophie, en l’augmentant de divers éléments.
S’y ajoutent, par exemple, des lanternes de pierre, des tablettes dédiées aux divinités de la nature, des portiques…
La philosophie qui prévaut dans la composition de ces jardins est que l’homme ne domine pas la nature mais y participe, s’y conforme et s’y intègre. C’est ainsi que les Jardins Zen sont des paysages naturels où la main de l’homme, très active, ne doit pas être visible.
Le jardin doit s’intégrer totalement à la nature. Il représente d’ailleurs la nature mais en miniature : les rochers sont des montagnes, les pièces d’eau sont des lacs, le sable blanc remplace l’eau dans certains cas, la mousse c’est la campagne.
Le Jardin Zen sert également d’espace intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur, par exemple. Le fait de traverser le jardin avant de pénétrer dans la maison permet de se purifier et de se régénérer.
Voici quelques pistes pour comprendre le Jardin Zen :
- il se compose toujours d’un « tapis de pierres », qui permet de le traverser sans se salir les pieds… mais pas uniquement. La façon dont il est tracé, de manière très sinueuse, permet de rallonger la promenade et certaines pierres qui incitent à faire une pause, permettent d’admirer le jardin en son entier ou, au contraire, de mettre l’accent sur un détail du jardin.
- les arbres sont taillés d’une façon très particulière et très minutieuse (à la manière des Bonsaï), tout en boule, en rond, afin d’éviter toute ligne droite. On y trouve surtout des bouleaux, des érables et certains arbres fruitiers qui font le bonheur de tous lors de leur floraison (mais qui ne produisent aucun fruit pour ne pas salir les dalles du jardin).
- on ne visite pas le Jardin Zen de n’importe quelle façon : un ordre précis est à respecter. Au fur et à mesure des étapes, on finit par atteindre la sérénité. Par exemple, les ponts auraient pour effet de repousser les esprits malfaisants, les portiques marqueraient le passage des divinités, etc.
- le sable blanc remplace la mer, l’eau. C’est la raison pour laquelle il est ratissé, chaque matin, en forme de vague se brisant sur les rochers.
Avoir un Jardin Zen c’est beaucoup d’entretien. Mais c’est aussi un moyen de se relaxer.
D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’avoir un immense espace pour avoir un Jardin Zen : quelques pierres judicieusement choisies, du sable, de la mousse, même placés dans un simple pot, sont suffisants. Le but est de constituer un tableau naturel où tout est agencé harmonieusement et où tout est calculé au millimètre sans que cela se remarque
Chaque matin, on exécute son kata et cette discipline permet de retrouver la sérénité, le bien-être.
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