Tous les jours, on entend parler de développement durable. Les journalistes, les politiques utilisent cette expression à tout bout de champ, sans vraiment en donner une définition claire et précise.
En fait, le développement durable, c’est, selon « La Documentation Française », « répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations futures, de pouvoir répondre à leurs propres besoins. » La notion de développement durable connaît ses prémices en 1971 grâce au Club de Rome, une association privée internationale, qui constate que la croissance économique toujours plus forte et toujours plus ambitieuse, entraîne une surexploitation des ressources naturelles de la Terre, qui sont vouées à disparaître si les pays industriels continuent sur la même voie. La Planète court ainsi un grave danger si rien n’est fait ! En 1972, les Nations-Unies vont se saisir du problème et vont émettre l’idée que les pays développés doivent faire preuve de prudence écologique pour éviter une disparition des ressources de la Terre et une catastrophe écologique inéluctable.
A partir des années 80, les preuves de ce désastre en devenir sont bien visibles : disparition de la couche d’ozone, effet de serre, déforestation, Tchernobyl, etc. Dès-lors, le monde entier va parler de « Sustainable Development », traduit par « développement durable ». A partir de là, les pays semblent s’être mis d’accords pour préserver les ressources de la planète afin de permettre à nos enfants de continuer à vivre sur la Terre, une ambition tout à fait louable et indispensable.
Mais, entre les discours et les faits, il y a souvent un fossé qu’il est assez difficile de combler. Je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais, moi, depuis 30 ans que le développement durable a fait son apparition, je n’ai pas constaté de grandes améliorations. La déforestation continue toujours (surtout à cause de l’huile de palme et de l’exploitation du bois exotique), le réchauffement climatique s’accentue d’année en année (malgré les propos très optimistes de Claude Allègre), les énergies fossiles (pétrole, gaz) continuent à être utilisées autant sinon plus, la biodiversité disparaît progressivement (grâce à Monsanto et les OGM), les abeilles disparaissent (à cause des pesticides), le sol s’appauvrit de plus en plus (à cause des pesticides en tout genre), les exploitations intensives agricoles et d’élevages sont de plus en plus grandes pour nourrir, très mal, des millions d’individus qui meurent de la malbouffe, etc.
Stop, j’arrête là la liste des désordres que nous subissons tous les jours. Cela risquerait de vous donner le bourdon. Pourtant, le développement durable était bien un concept ambitieux et humaniste. J’emploie l’imparfait alors que j’aimerai tant employer le présent et surtout pas le futur. C’est maintenant qu’il faut agir, demain il sera trop tard.
Le développement durable est un excellent concept que les politiques citent souvent. Mais les gestes ne suivent pas. Il suffit de voir la catastrophe qu’a été le Sommet de Copenhague. Toutefois, ne soyons pas si pessimiste. Les particuliers, dans le monde entier, agissent et ils sont de plus en plus nombreux. Ils prennent les choses en mains, ils s’unissent, ils s’organisent pour que le développement durable ne reste pas que des mots mais pour qu’il devienne une réalité. Vous aussi, vous pouvez agir et faire en sorte de consommer raisonnablement et « durablement », pour laisser à vos enfants une Terre encore « vivable ». Il n’est pas trop tard. Les politiques seront contraints de vous suivre… enfin, j’espère…
En fait, le développement durable, c’est, selon « La Documentation Française », « répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations futures, de pouvoir répondre à leurs propres besoins. » La notion de développement durable connaît ses prémices en 1971 grâce au Club de Rome, une association privée internationale, qui constate que la croissance économique toujours plus forte et toujours plus ambitieuse, entraîne une surexploitation des ressources naturelles de la Terre, qui sont vouées à disparaître si les pays industriels continuent sur la même voie. La Planète court ainsi un grave danger si rien n’est fait ! En 1972, les Nations-Unies vont se saisir du problème et vont émettre l’idée que les pays développés doivent faire preuve de prudence écologique pour éviter une disparition des ressources de la Terre et une catastrophe écologique inéluctable.
A partir des années 80, les preuves de ce désastre en devenir sont bien visibles : disparition de la couche d’ozone, effet de serre, déforestation, Tchernobyl, etc. Dès-lors, le monde entier va parler de « Sustainable Development », traduit par « développement durable ». A partir de là, les pays semblent s’être mis d’accords pour préserver les ressources de la planète afin de permettre à nos enfants de continuer à vivre sur la Terre, une ambition tout à fait louable et indispensable.
Mais, entre les discours et les faits, il y a souvent un fossé qu’il est assez difficile de combler. Je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais, moi, depuis 30 ans que le développement durable a fait son apparition, je n’ai pas constaté de grandes améliorations. La déforestation continue toujours (surtout à cause de l’huile de palme et de l’exploitation du bois exotique), le réchauffement climatique s’accentue d’année en année (malgré les propos très optimistes de Claude Allègre), les énergies fossiles (pétrole, gaz) continuent à être utilisées autant sinon plus, la biodiversité disparaît progressivement (grâce à Monsanto et les OGM), les abeilles disparaissent (à cause des pesticides), le sol s’appauvrit de plus en plus (à cause des pesticides en tout genre), les exploitations intensives agricoles et d’élevages sont de plus en plus grandes pour nourrir, très mal, des millions d’individus qui meurent de la malbouffe, etc.
Stop, j’arrête là la liste des désordres que nous subissons tous les jours. Cela risquerait de vous donner le bourdon. Pourtant, le développement durable était bien un concept ambitieux et humaniste. J’emploie l’imparfait alors que j’aimerai tant employer le présent et surtout pas le futur. C’est maintenant qu’il faut agir, demain il sera trop tard.
Le développement durable est un excellent concept que les politiques citent souvent. Mais les gestes ne suivent pas. Il suffit de voir la catastrophe qu’a été le Sommet de Copenhague. Toutefois, ne soyons pas si pessimiste. Les particuliers, dans le monde entier, agissent et ils sont de plus en plus nombreux. Ils prennent les choses en mains, ils s’unissent, ils s’organisent pour que le développement durable ne reste pas que des mots mais pour qu’il devienne une réalité. Vous aussi, vous pouvez agir et faire en sorte de consommer raisonnablement et « durablement », pour laisser à vos enfants une Terre encore « vivable ». Il n’est pas trop tard. Les politiques seront contraints de vous suivre… enfin, j’espère…
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