Agriculture raisonnée ou comment tromper le consommateur



Les agriculteurs non bio essayent de nous faire croire qu'ils sont quand même vertueux en nous parlant d'agriculture raisonnée et d'agriculture intégrée. Mais à quoi cela correspond-il vraiment ?

Selon l'Inra, l'agriculture raisonnée autorise l'ensemble des techniques agricoles classiques (engrais et produits phytosanitaires de synthèse…), mais en les « raisonnant » c’est-à-dire que les agriculteurs ne traitent que s’il le faut, au bon moment et avec une dose et un matériel adaptés.

C'est-à-dire qu'ils traitent peut-être un peu moins, mais traitent quand même ! De plus, comme ils avaient l'habitude de traiter à tort et à travers et à très forte dose, une diminution n'entraîne pas un grand changement.


L'agriculture intégrée combine les pratiques agricoles pour minimiser le recours aux pesticides. Elle utilise de manière préférentielle des techniques alternatives, comme la lutte biologique ou des rotations longues. Elle lutte de manière intégrée, traitant uniquement si les seuils de nuisibilité de la maladie ou du ravageur sont atteints. Les intrants chimiques ne sont pas exclus, mais ne sont utilisés qu’en dernier recours.

Cette forme d'agriculture, bien qu'utilisant des produits chimiques, ne s'en sert qu'en dernier recours. C'est déjà un mieux par rapport à l'agriculture raisonnée. Toutefois, tout dépend de la façon dont est compris le terme "en dernier recours". Certains agriculteurs pouvant, hélas, estimer être en situation de dernier recours.


L'agriculture biologique est un système global de gestion agricole et de production alimentaire qui allie les meilleures pratiques environnementales, un haut degré de biodiversité, la préservation des ressources naturelles, l’application de normes élevées en matière de bien-être animal et une méthode de production respectant la préférence de certains consommateurs à l’égard des produits obtenus grâce à des substances et des procédés naturels.

Si l'on veut consommer des produits de qualités, qui respectent notre santé ainsi que la nature, c'est bien ce dernier type d'agriculture uniquement qu'il faut favoriser et encourager.
Plus nous serons nombreux à consommer des produits bios, plus la demande sera forte et plus les agriculteurs changeront leurs pratiques. Mais, pour éviter que la bio soit accaparée par les industriels, il faut favoriser les circuits courts, les Amaps, les producteurs bios et maraîchers bios locaux ou régionaux.


(source du texte en italique : Inra.fr)



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